L’avortement est légal à CDMX (Mexico), à Hidalgo, à Veracruz, à Oaxaca, en Basse-Californie et à Colima. Toutes les femmes qui se rendent dans des cliniques d’avortement légales peuvent le faire librement et sans indiquer la cause de leur décision jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Cadre juridique de l’avortement au Mexique
Au Mexique, l’avortement est à la fois un droit et un crime. Ainsi, l’avortement pour viol est garanti dans tout le pays par la norme officielle mexicaine 046. Mais il est également réglementé au niveau local, où chaque État ou entité détermine dans quelles circonstances ou motifs l’avortement est dépénalisé et dans quelles circonstances il est considéré comme un crime et puni par son code pénal.
Actuellement, seuls six des 32 États mexicains reconnaissent l’avortement comme un droit pour les femmes, qui peuvent choisir librement d’interrompre légalement une grossesse jusqu’à la 12e semaine de gestation. La ville de Mexico est l’État dont la législation a le plus longtemps dépénalisé l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse (2007). Elle a été suivie par Oaxaca (2019) et récemment par Veracruz, Hidalgo, Baja California et Colima (2021).
Dans le reste du pays, il existe encore des lois en vigueur prévoyant différents motifs pour lesquels l’avortement est autorisé. Cependant, en réalité, différents obstacles empêchent les femmes d’accéder à un avortement légal, même dans les cas prévus par la législation locale.
Cliniques d’avortement légal à Mexico
Si vous souhaitez interrompre votre grossesse légalement, vous devez vous rendre dans les cliniques d’avortement légales de Mexico. Ne vous rendez jamais dans des cliniques clandestines où votre vie est en danger. L’avortement est gratuit à Mexico jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Qu’est-ce que l’avortement ?
L’avortement est l’interruption de la grossesse après la 12e semaine de gestation. La grossesse est la partie du processus de reproduction humaine qui commence par l’implantation de l’embryon dans l’endomètre.
Une femme qui pratique volontairement un avortement ou consent à ce qu’une autre personne lui fasse pratiquer un avortement, après 12 semaines de grossesse, est condamnée à une peine de trois à six mois de prison ou à 100 à 300 jours de travail d’intérêt général. Dans ce cas, le délit d’avortement ne sera puni que lorsqu’il aura été consommé. Quiconque amène une femme à se faire avorter sans son consentement est condamné à une peine d’un à trois ans de prison.
Qu’est-ce qu’un avortement forcé ?
L’avortement forcé est l’interruption de la grossesse, à tout moment, sans le consentement de la femme enceinte. Aux fins du présent article, quiconque amène une femme à se faire avorter par quelque moyen que ce soit sans son consentement sera condamné à une peine de cinq à huit ans de prison. S’il y a violence physique ou morale, la peine est de huit à dix ans d’emprisonnement.
Si l’avortement ou l’avortement forcé est le fait d’un médecin chirurgien, d’une sage-femme, d’un infirmier ou d’un praticien, outre les peines applicables en vertu du présent chapitre, il sera suspendu de l’exercice de sa profession ou de son métier pour une durée égale à la peine d’emprisonnement prononcée.
Quand l’avortement est-il un crime ?
Les éléments suivants sont considérés comme excluant la responsabilité pénale pour le délit d’avortement :
I. Lorsque la grossesse est le résultat d’un viol ou d’une insémination artificielle visée à l’article 150 du présent code ;
II. Lorsque, si l’avortement n’est pas provoqué, la femme enceinte risquerait de subir une atteinte grave à sa santé de l’avis du médecin traitant, après avoir entendu l’avis d’un autre médecin, à condition que cela soit possible et que le retard ne soit pas dangereux ;
III. Lorsque, de l’avis de deux médecins spécialistes, il existe des raisons suffisantes pour diagnostiquer que le produit présente des altérations génétiques ou congénitales pouvant entraîner des dommages physiques ou mentaux, au point de mettre en danger la survie du produit, à condition que la femme enceinte y consente ; ou
IV. est le résultat d’un comportement fautif de la part de la femme enceinte.
La loi DF sur l’avortement, dans les cas envisagés aux sections I, II et III, stipule que les médecins auront l’obligation de fournir à la femme enceinte une information objective, véridique, suffisante et opportune sur les procédures, les risques, les conséquences et les effets, ainsi que sur les aides et les alternatives existantes, afin que la femme enceinte puisse prendre sa décision de manière libre, informée et responsable.
Je n’habite pas à Mexico, puis-je y aller me faire avorter ?
Oui, vous pouvez aller à Mexico pour faire interrompre votre grossesse, car la loi mexicaine sur l’avortement ne limite pas les personnes aux seuls États ou entités étatiques. Avant 12 semaines de gestation, même si vous vivez à l’étranger ou au Mexique, vous pouvez légalement interrompre votre grossesse.
Que se passe-t-il si je me fais avorter après 12 semaines de grossesse ?
L’avortement après la 12e semaine de grossesse est puni par la loi, et l’infraction est punissable lorsqu’elle est terminée.
Toutefois, les éléments suivants sont considérés comme excluant la responsabilité pénale pour le crime d’avortement :
I. Lorsque la grossesse est le résultat d’un viol ou d’une insémination artificielle visée à l’article 150 du présent code ;
II. Lorsque, si l’avortement n’est pas provoqué, la femme enceinte risquerait de subir une atteinte grave à sa santé de l’avis du médecin traitant, après avoir entendu l’avis d’un autre médecin, à condition que cela soit possible et que le retard ne soit pas dangereux ;
III. Lorsque, de l’avis de deux médecins spécialistes, il existe des raisons suffisantes pour diagnostiquer que le produit présente des altérations génétiques ou congénitales pouvant entraîner des dommages physiques ou mentaux, au point de mettre en danger la survie du produit, à condition que la femme enceinte y consente ; ou
IV. qui est le résultat d’un comportement coupable de la femme enceinte.